Technique n°1 : le Toc

Le Toc est l'une technique de pêche à la truite les plus répendue en France. Originaire des Pyrénnées, elle consiste à présenter un appat naturel vivant à la truite. Nous verrons dans ce post les variantes des cette technique, avec des spécialités en fonction des cours d'eau. 

Conditions : 

Généralement cette pêche est favorisée dans un contexte à eaux troubles, quelques jours après une forte pluie. Néanmoins elle reste efficace toute la saison d'ouverture (mars à septembre) en variant les appats.

Les appats : 

Le préféré de tout les pecheurs reste le ver de terreau, qui est le plus fiable quelque soit la rivière et la saison. Cependant, il est possible de varier ses appats, avec une teigne, un lombric, ou bien même une sauterelle en été.

Matériel : 

• Cannes : Il est préférable d'associer cette technique à une grande canne (environ 4m) pour avoir une plus grande discrétion, et une plus grande précision/controle de la présentation de l'appat. Pour les postes les plus encombrés (arbres ou autres) il est possible de trouver des cannes à fil intérieur : le fil ne se prend pas dans les branches, donc apporte un confort pour le pécheur. 

• Moulinet : Un petit moulinet, de type 1000 est suffisant pour ce type de pêche, avec un bobine pouvant contenir 150m de 14/100. Beaucoup de pécheurs utilisent un moulinet "capoté" qui, comme la canne à fil intérieur, réduit les problemes liés aux branches. 

• Fil : Cette pêche est relativement fine, du nylon de 14/100 semble donc largement suffisant, avec un bas de ligne (en fluorocarbone ou non) de 12/100

• Hameçon : La taille varie en fonction de l'appat utilisé, il peut aller de la taille n°6 pour un lombric à un n°16 pour les plus petits.

Le prix d'un ensemble adapté à cette pêche s'élève de 30€ environ pour les amateurs, jusqu'à plus de 200€ pour les plus confirmés.

Exemple d'un moulinet "capoté" : 

Technique : 

Le montage le plus courant est celui-là :

Le but de cette pêche est de présenter un appât naturel vivant, de la façon la plus naturelle possible. Pour cela, il faut que l'appat suive le courant donc il faut qu'il dérive le plus naturellement possible, sans troubler la truite. 

Le plombage de la ligne va alors varier d'un cour d'eau à l'autre :